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Retour vers le futur

12 Novembre 2013 , Rédigé par RGR Publié dans #pensees-rgr

A défaut d’intéresser les citoyens, à défaut d’être sexy médiatiquement et avec la certitude que regarder vers le passé aujourd’hui, c’est être catalogué passéiste rétrograde, un regard analytique du passé devrait faire éveiller les consciences.

L’ancien Régime était basé sur trois piliers : le Roi, l’Eglise et la Famille. La révolution avait tué le premier affaibli le second, le socialisme a fini par tuer l’Eglise au début du XXeme siècle et vient de briser le dernier. La France se retrouve dans une situation de chaos de repère, les piliers permettant de cimenter l’unité entre les individus et de former une Nation étant brisés voire antagonistes. Quel avenir ?

 

En 1774, la France, dans une situation économique dramatique, continue à vivre au-dessus de ses moyens. Un certain Turgot déclare alors que les seuls moyens de s’en sortir sont : de réduire la dépense en dessous de la recette et suffisamment en dessous pour pouvoir économiser afin de rembourser la dette ancienne. Il dit aussi que ceci doit se faire sans augmentation d’impôt et sans emprunt supplémentaire. Quelques années plus tard et après avoir tenté d’abolir des privilèges, notre contrôleur des finances est remercié, ce sera le début de la fin pour la monarchie.

 

Tous les manuels d’histoires vont dans le même sens (et c’est rare), les facteurs ayant conduit à la Bastille sont : la fiscalité, la centralisation et la bureaucratie.

Il ne faut guère de dessin pour comparer cette situation avec la situation actuelle Française. Mais il y a plus dramatique, la façon de mener le pouvoir. Louis XVI est mou et il croit sincèrement soulager le peuple par des réformes progressistes. Toute ressemblance avec des faits réels et actuels ne serait que pure et fortuite coïncidence !

 

Le tableau est presque complet, il faut donc s’inquiéter de ce que sera la révolution à venir. De ce côté, le Grand soir a vécu, le modèle Communiste ne fait plus recette, inutile également de croire en un retour en force de la vieille France, ceux qui n’étaient pas encore partis courent se réfugier en Suisse, Belgique, Luxembourg et Etats-Unis. Combien de châteaux de dynasties de baronnets sont maintenant propriétés de SCI au Luxembourg … Enfin inutile de se perdre avec la fille à son papa, ne réagissant que pour avoir une existence médiatique en étant bien incapable d’avoir une moindre once de réalisme dans les solutions proposées.

 

Il faut donc chercher qui sont le Roi, l’Eglise, la bureaucratie et les privilèges pour avoir une idée de ce qui peut être touché.

Pour le roi, c’est facile et étant donné la rapidité de décision et l’adresse de notre bon Roi, je doute qu’il ait le temps de s’enfuir à Varennes.

 

Pour l’Eglise, le sujet est plus compliqué. Si l’on revient aux fondations marxistes, les forces vives sont asservies par le Capital devraient se révolter, mais elles sont entretenus dans leur infériorité car elles reçoivent une parole apaisante Chrétienne qui nourrit leur asservissement (en version courte). Qui Mène aujourd’hui les foules par le nez en leur montrant une autre réalité ? Les médias bien sûr… Je mettrai une belle pièce sur un bon retour de bâton envers le clergé moderne que forment les médias qui ne font absolument plus un travail d’information mais bien de manipulation.

 

Pour les privilèges, cela risque d’être stigmatisant, mais près de la moitié des Français ont un travail sécurisé avec un statut protégé et un salaire garanti. Ce n’est pas le plus scandaleux des privilèges, mais le plus massif et les révolutions ne se préoccupent guère de différencier les nécessaires des superflus, elles tranchent…

 

Enfin la Bureaucratie : évitons de parler de l’organisation des services public, ce serait trop simple et cela ne déclenchera pas une révolution. Parlons plutôt de l’organisme d’Etat, monstre centralisé tentant de donner quelques servitudes en décentralisant ce qui n’est pas assez noble au goût du pouvoir sans donner les moyens. Parlons de cette école qui fournit tous les sièges de pouvoir en formatant une idée une pensée ce qui donne des élèves dogmatiques imbus d’eux même et surtout déconnectés d’une réalité qu’ils nient, bien content d’être aidé par un clergé Média très coopératif.

 

So what ? Je n’ai aucune idée du jour et de l’heure, de la forme que cela prendra, ni des acteurs qui soutiendront cette révolte par les bras, mais le puzzle se met de plus en plus en place. Je reste convaincu que les gens de la Terre seront parmi les initiateurs, et les soulèvements en Bretagne me font penser que nous sommes plus près du début qu’on ne l’imagine.

En attendant concluons par trois citations :

« Le socialisme ne s’arrête que lorsque l’argent des autres s’épuise » M Thatcher

« Les socialistes sont comme Christophe Colomb, ils partent sans savoir où ils vont. Quand ils arrivent ils ne savent pas où ils sont. Et tout çà avec l’argent des autres » W Churchill

« Les Français veulent l'égalité et, quand il ne la trouvent pas dans la liberté, ils la souhaitent dans l'esclavage. » Tocqueville

 

A défaut de nous donner la solution ou l’épilogue, l’Histoire nous donne bien des pistes.

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